Le 7 mars 2024, le Service à la Famille Chinoise du Grand Montréal et le Centre Sino Québec de la Rive-Sud, ainsi que Mme Xixi Li, ont déposé une plainte en dommages-intérêts contre la Gendarmerie royale du Canada (GRC) par l’intermédiaire de leurs avocats, Me Maryse Lapointe et Esther Villeneuve de Lapointe Legal. Les actions fautives de la Gendarmerie royale du Canada ont causé d'importants préjudices matériels et moraux à ces victimes.
Le 9 mars 2023, la Gendarmerie royale du Canada a publiquement désigné le Service à la Famille Chinoise du Grand Montréal et le Centre Sino Québec de la Rive-Sud comme une "station de police chinoise". Depuis ces accusations publiques, les réductions de financement et la stigmatisation se sont intensifiées, et 364 jours plus tard, la communauté chinoise ignore toujours les accusations spécifiques d'inconduite.
Malgré le soutien de centaines d'organisations et de membres de la communauté canadienne et chinoise qui ont signé des déclarations de solidarité en faveur des droits de la Charte des Canadiens d'origine chinoise, la communauté chinoise du Québec continue de subir les graves conséquences des réductions des services communautaires fournis par ces deux organisations.
En tant que modèle et leader de la communauté chinoise, Mme Xixi Li, directrice des deux centres, a vu sa dignité et sa réputation gravement affectées par les actions de la Gendarmerie royale du Canada.
Le sénateur Yuen Pau Woo a constamment demandé à la Gendarmerie royale du Canada de clarifier les faits, car l'enquête a plongé la communauté dans une terrible situation. Les droits de la Charte de la communauté chinoise du Québec ont été violés, portant gravement atteinte à la réputation établie par des organisations de service communautaire depuis près de cinquante ans.
En l'absence de toute explication claire ou de détails sur le calendrier des accusations portées par la Gendarmerie royale du Canada, les centres communautaires n'ont d'autre choix que d'exercer leurs droits légaux.
Mme Xixi Li, directrice des deux centres, a déclaré : "Nous espérons que cette action en justice restaurera la réputation de nos organisations, gravement endommagée par les accusations de la Gendarmerie royale du Canada."
Me Maryse Lapointe a ajouté : "J'espère que cette action en justice permettra un dialogue efficace entre mes clients et la Gendarmerie royale du Canada, afin que leur réputation et les dommages subis soient rapidement réparés. Mes clients souhaitent une résolution à l'amiable de cette affaire, mais si nécessaire, ils prendront les mesures nécessaires pour restaurer leur réputation."
Ces deux organisations communautaires et Mme Xixi Li demandent des dommages-intérêts matériels, moraux et punitifs totalisant 4 912 780,55 CAD.